Le crowdfunding a fait ses preuves dans le milieu de la création. Des plateformes telles que Kickstarter ont permis l’aboutissement de nombreux projets musicaux, cinématographiques ou vidéoludiques.
De son côté, l’investissement participatif connaît un véritable essor, en particulier dans l’immobilier avec le développement de plateformes comme Homunity.com. Ce milieu récent a-t-il de beaux jours devant lui ?
Aux origines du phénomène
L’investissement participatif n’est pas arrivé du jour au lendemain. Il dérive du financement participatif, ou crowdfunding. L’un des premiers projets de l’histoire qui ait été rendu possible par une collecte de fonds massive est la statue de la Liberté, en 1875.
De nos jours les réseaux de financement collectif pullulent sur internet et concernent tous les domaines. Les studios indépendants de jeu vidéo profitent par exemple énormément de cette pratique avec Kickstarter, qui leur permet de s’affranchir des banques, des éditeurs et des actionnaires.
Certains contributeurs apportent leurs fonds sans attendre la moindre contrepartie. D’autres peuvent se voir offrir des cadeaux une fois qu’un projet est arrivé à son terme, comme une pochette d’album dans le cas d’un disque de musique.
Certaines plateformes de prêt suivent le même principe en se rapprochant d’une forme de microcrédit. Les prêteurs peuvent percevoir des intérêts sur les remboursements des emprunteurs, à hauteur de leur contribution.
Crowdequity : nouvelles pratiques entrepreneuriales
Le crowdequity, est un dérivé du crowdfunding. Il s’agit pour les participants de devenir les actionnaires d’une start-up ou d’une PME. Cela favorise la création d’entreprise, et continue dans le temps. Les sociétés ainsi créées peuvent vouloir se développer et faire appel de nouveaux fonds de la part de leurs actionnaires.
Pour le chef d’entreprise, c’est aussi le moyen de s’assurer de la validation des gammes et des concepts par ses clients potentiels. En effet, les contributeurs interviennent en faveur d’une société parce qu’ils croient en la force de son projet. Par extension, les produits proposés par cette dernière figurent parmi leurs besoins et leurs attentes.
Les autres bénéfices sont nombreux pour l’entrepreneur, entre communication gratuite et nouvelles ressources financières.
Ce qui fait le succès de l’investissement participatif immobilier
L’investissement participatif dans le logement neuf, de son côté, offre de très nombreux avantages contre une modique somme d’inconvénients. Pour le promoteur, c’est d’abord le moyen d’agrémenter ses fonds propres en les complétant par des financements privés.
Cet argent peut provenir de gros investisseurs qui souhaitent diversifier leurs placements, ou de petits épargnants qui désirent faire travailler leurs économies plus efficacement qu’avec des livrets d’épargne par exemple. Il est effectivement possible d’investir à partir de 1 000 euros, et d’espérer des rendements tournant autour de 10% (cliquez ici pour en savoir plus). Rien à voir avec le taux d’intérêt historiquement bas du livret A, à 0,75% ! Même à long terme, ce dernier ne permet pas d’espérer de gros profits.
On pourrait d’autre part avancer que les placements boursiers offrent une rentabilité similaire. Néanmoins, les risques encourus sur les marchés de capitaux sont très difficiles à appréhender et à prévoir. Ils peuvent survenir de manière inattendue et brutale, contraignant les investisseurs à perdre de grosses sommes d’argent.
Dans le cas de l’investissement participatif, les risques sont limités. Même s’il est toujours possible qu’un bâtisseur fasse faillite au cours d’un chantier, ou que les logements n’arrivent pas à se vendre une fois construits, ces impondérables sont bien plus prévisibles que les fluctuations d’une action.
Avec un rendement optimal à court terme pour des risques maîtrisés, le crowdfunding immobilier se présente comme un placement d’avenir. Le concept semble bel et bien avoir de beaux jours devant lui.