L’achat d’une maison est un luxe que peu de monde peut se permettre sans financement. Pour l’acquisition d’une résidence principale, le Prêt à Taux Zéro ou PTE a été mise en place pour soutenir les primo-accédant. Cette aide est toutefois soumise à des conditions relatives aux critères de l’acquéreur et du logement visé.
Principe et fonctionnement du PTZ en 2020
Le prêt à taux zéro (PTZ) est un prêt spécial sans frais de dossier ni intérêts accordé par l’Etat aux nouveaux acquéreurs pour l’achat de leur résidence principale. En effet, il ne finance que partiellement l’opération immobilière et ne constitue qu’un appui pour la source principale de financement du projet comme le prêt bancaire par exemple.
Le PTZ ne finance pas l’achat d’une résidence secondaire. Certes, le logement au titre duquel il a été accordé doit devenir la résidence principale des bénéficiaires dans l’année suivant l’achat du bien ou la fin des travaux de réhabilitation pour un logement ancien. En effet, ce prêt peut servir aussi à financer l’achat d’un logement ancien situé en zone B2 ou C et qui nécessite des travaux représentant 25% au moins du coût total de l’opération. Enfin, le remboursement du PTZ ne peut dépasser 25 ans.
Montant du PTZ et conditions d’éligibilité
Pour connaitre le montant du PTZ, il est possible de procéder à une simulation en ligne grâce à l’outil mis à la disposition sur le site du ministère du logement et de l’égalité des territoires et de la ruralité. Le montant dépend du coût du projet, du montant de l’apport personnel, du nombre de personnes destinées à occuper le bien, du revenu fiscal de référence de l’avant dernière année et de la zone d’implantation du projet.
Pour accéder au prêt à taux zéro, les futurs acquéreurs ne doivent pas être propriétaire de leur résidence principale pendant les deux années qui précèdent la demande de prêt. Ajouter à cela, leurs revenus ne doivent pas dépasser certains plafonds qui varient suivant la zone géographique où est situé le bien à acquérir. Enfin, la performance énergétique du logement ancien objet du prêt doit respecter un niveau minimal de 331 kWh/m² après travaux.