Le concept de la salle blanche découle principalement de la nécessité d’un espace dans lequel le traitement des produits (pharmaceutiques, nutritionnels, cosmétiques, microélectroniques, etc.) peut être effectué de manière sûre, en évitant la contamination microbienne, la contamination croisée avec d’autres produits, ainsi que toute autre contamination externe.
Une autre fonction importante de ces espaces est le contrôle des facteurs alternatifs tels que la température, l’humidité, les modèles d’écoulement et la circulation de l’air, ainsi que la pression dans l’environnement.
Quels sont les types, les classifications et les conditions de conception des salles blanches ? conformat le leader français de l’ultra propre depuis plus de 30 ans, vous apporte la réponse.
Quels sont les types des salles blanches ?
L’Organisation Internationale de Normalisation (ISO 14644), en collaboration avec la norme fédérale standard 209 E (FS 209), stipule que les salles blanches sont classées en fonction de la pureté de l’air intérieur. Par ailleurs, ces mêmes organismes conviennent que les filtres les plus couramment utilisés sur la scène internationale sont ceux des filtres à haute efficacité des particules (HEPA) et des filtres à très faible pénétration d’air (ULPA).
Le système est choisi en fonction de la quantité de particules existantes que vous souhaitez combattre, l’objectif étant de les éliminer et d’équilibrer l’environnement afin de respecter les normes mondiales déjà établies.
Les salles blanches ou ‘’propres’’ sont généralement classées comme suit :
1. Classiques : ce type de salles blanches est également appelé salles à ventilation turbulente. Il se caractérise par la façon dont l’air entre par les diffuseurs ou les filtres suspendus fermement vers le haut.
2. Flux unidirectionnel : également appelé flux laminaire, un air d’alimentation propre passe à travers un groupe de filtres à haute efficacité, de manière unidirectionnelle dans la pièce
3. Débit mixte : ce type de salle blanche est ventilé de manière conventionnelle à l’exception des zones où le produit est exposé à la pollution ; dans ce cas, des cabines à flux unidirectionnel sont utilisées.
4. Micro-environnement : ils sont utilisés dans une salle blanche pour assurer une protection maximale contre la contamination par un flux d’air turbulent (non-unidirectionnel) et un flux d’air laminaire (unidirectionnel).
Quel que soit le secteur, le but des salles blanches est de contrôler le niveau de particules dans l’air pour la stérilisation d’une salle, car bien que chaque branche industrielle dispose de processus de contrôle de l’environnement uniques, la qualité de l’air est essentielle pour atteindre les niveaux de sécurité souhaités.
Quelles conditions doit remplir une salle blanche ?
La taille, la distribution et les spécifications de ces types d’installations varient en fonction des besoins spécifiques des opérations à exécuter . Selon leur objectif, certaines conditions deviennent plus importantes :
- Exclusion/limitation microbienne.
- Exclusion/limitation des particules.
- Exclusion de contamination croisée.
- Exclusion de contamination externe.
Afin de minimiser les risques de contamination, il est essentiel que l’intégralité du processus de conception et de construction de ces salles soit réalisé conformément aux critères établis par les réglementations en vigueur concernant le type d’installation et l’utilisation spécifique de la salle blanche.