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Réussir son expérience d’expatriation en Asie

  • Divers
Voyager et s'expatrier en Asie pour une qualité de vie et de jolies paysages

Parmi les choses qui peuvent poser des problèmes pour un expatrié, le changement la chose la plus difficile à surmonter. On se retrouve d’un coup face à l’inconnu, où l’on doit changer ses habitudes, avoir la sensation d’être petit ou de ne pas avoir sa place dans un nouvel environnement. Or, il est important de savoir s’organiser et collaborer efficacement avec les nouveaux collègues.

L’Inde et la Chine sont en plein essor, les professionnels qui ont soif de succès se tournent tout naturellement vers les pays asiatiques. Il faut savoir que ce genre d’aventures comporte aussi de nombreux challenges et la décision ne se prend certainement pas à la légère. Le Vietnam, la Thaïlande, le Cambodge … autant de pays en évolution qui offrent des possibilité pour tout jeune expatrié qui souhaite partir y habiter quelques années.

Ne pas être polyglotte, un handicap ou apprendre la langue ?

Les personnes qui viennent travailler en Asie ont souvent beaucoup de mal à communiquer. Dans la plupart des cas, le choix de faire immersion rapidement dans le milieu professionnel est plus pratique. La maîtrise de la langue anglaise s’est toujours avéré être un très grand avantage pour les villes comme Hong Kong et Singapour. Mais, même en Asie, l’anglais ne se pratique pas autant qu’on ne le pense. Comme la pratique l’Anglais n’est pas aussi évidente chez les locaux, les Français s’adaptent plus aisément malgré un accent qui persiste souvent.

Surmonter la barrière de la culture : l’exemple du Vietnam

Le problème qui se pose le plus souvent lorsque l’on travaille à l’étranger, c’est justement de réaliser que l’on n’est pas chez soi. Malgré un souci de bien faire les choses, on n’est jamais à l’abri d’un choc provoqué par les différences culturelles. Il faut savoir en effet que ce genre de circonstances peut surprendre à un tel point que l’on se laisse facilement submerger et que l’on perd facilement ses repères. Fort heureusement, le Vietnam est une destination où l’on se sent facilement dépaysé, ce qui rend l’expatrié beaucoup plus alerte aux différences qui existent. On conseillera d’ailleurs aux expatriés à prendre des cours de vietnamien pour les aider à trouver un travail, faciliter leurs installation et leur intégration dans le pays. Dès son arrivée, un expatrié constatera directement la différence dans les relations interpersonnelles et interaction dans la hiérarchie. Il sera souvent conseillé de prendre quelques cours pour apprendre la langue afin de faciliter l’intégration.

Apprendre le vietnamien pour faciliter son intégration au vietnam

Pour les expatriés qui veulent rejoindre une université pour apprendre le Vietnamien, vous pouvez prendre des cours de Vietnamien à l’université des sciences sociales présente dans le cœur de Ho Chi Minh Ville.

Cela peut même se constater par l’organisation, l’aspect des bureaux et des petits détails qui soulignent dès le départ que le cadre de travail n’a rien à voir avec le standard des espaces de travail qu’il a l’habitude de voir en Europe. Selon le goût de chacun, ces différences peuvent être soient intéressantes, soient agaçantes car il ne faudra pas oublier que l’on y sera confronté tous les jours et cela pourrait avoir un impact considérable sur les performances de chacun.

Pour venir en Asie, il faut vraiment le vouloir

D’une certaine manière, il arrive que certains occidentaux donnent l’impression qu’ils n’ont pas fait le choix de venir dans l’un des pays asiatiques. Cela demeure valable qu’il s’agisse de la Chine ou d’un autre pays. Certains iraient même jusqu’à se refermer sur eux-mêmes et ne profitent même pas de ce qui les entoure. Cette attitude négative sous-entend que l’expérience asiatique ne leur est pas favorable du tout. En effet, nombreuses sont les personnes qui baissent les bras une fois sur place parce qu’ils doivent se dépenser pour être à la hauteur de ce que l’on attend d’eux.

Expatriation et vie à l’étranger – Il faut savoir s’adapter…

En fonction du poste que l’on souhaite occuper, il pourrait être nécessaire de s’adapter. Dans les fonctions où il est nécessaire de communiquer, la compréhension et l’analyse sont vraiment importantes. Il faudrait savoir que les Asiatiques et les Européens ne conçoivent pas les choses de la même façon et qu’il pourrait être nécessaire d’expliquer longuement des choses pour s’assurer qu’elles soient acquises. Il n’est certes pas important de souligner que les Asiatiques sont des personnes pointilleuses et de ce fait, elles ont besoin du maximum de précision dans les consignes qui leur sont données. Une fois que les choses sont claires, l’efficacité de la collaboration est exemplaire.

Quelles erreurs ne pas commettre ?

Pour pouvoir travailler convenablement en équipe lorsqu’on est un expatrié dans un pays asiatique, il faudrait commencer par se montrer patient, les asiatiques ne confondent pas la vitesse et la précipitation. Pour profiter de l’efficacité de ses collègues, l’expatrié doit faire preuve d’ouverture et se montrer perméable à de nouvelles convictions. En effet, ce n’est pas en jouant sur les critiques et les comparaisons des systèmes utilisés en Orient et en Occident que la collaboration puisse être améliorée. Or, cette erreur qui est de tout comparer ou de tout mélanger revient constamment pour accentuer les différences de culture, valeurs et origines.

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Travail sur soi, la clé du succès

Ceux qui ont eu une expérience positive en s’expatriant en Asie peuvent affirmer que la clé serait de travailler sur soi et sa vision des choses. Le changement peut être lourd et pesant au début, cela peut même demander à ce que l’on fasse des efforts considérables, mais ce n’est qu’en changeant sa vision des choses et la façon de penser utilisée auparavant que l’on soit en mesure de comprendre les petits détails nécessaires pour réussir une collaboration. En agissant ainsi, il devient possible d’exploiter la diversité et d’en faire un atout pour la complémentarité, au lieu d’accentuer la différence.

En parlant de travail il faut aussi en général trouver un travail en Asie. L’avantage avec ces pays d’Asie du Sud Est est qu’il y a une pénurie de professeurs de français et d’anglais. Ainsi, si vous souhaitez enseigner le français au Vietnam, c’est possible de rejoindre un centre de langue ou une école dédiée à l’apprentissage des langues pour enseigner le français.

Ainsi, trouver un travail comme enseignant de français dans des écoles à Saigon ou Hanoi est tout à fait possible après avoir rencontré des expatriés francophones habitant dans la ville où vous souhaitez habiter. Après des tests de langue, vérification que vous avez les aptitudes à enseigner (pédagogie) alors, vous pourrez être positionné en tant que professeur de français dans un centre ou école de langue.

Ne pas trop se mettre la pression

Nombreux sont les expatriés qui ne se sent pas bien dans leur peau en travaillant en Asie, parce qu’ils appréhendent beaucoup trop de choses. Un expatrié qui arrive en Asie (Vietnam notamment) a souvent la sensation d’être perdu au départ, mais avec le temps il pourra réaliser par lui-même qu’il est possible de bien s’entendre avec ses nouveaux collègues, de partager de bons moments avec ceux-ci, sans être limité par les barrières de langue ou de culture. Au fil du temps, il serait même envisageable d’aborder des sujets d’une grande importance, sans que cela ne devienne une source de discorde.

Pour réussir à tous les coups l’intégration au sein d’une nouvelle équipe, il n’y a pas 36 solutions ! Il est important de trouver les points communs et de miser sur ces derniers pour effectuer un premier rapprochement. Après tout, pour une personne ouverte d’esprit, il est plus facile de se rapprocher d’un local, car celui-ci devait avoir les réponses à toutes les questions qu’elle se pose.

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