Le rôle de l’ambulancier consiste à transporter blessés et malades dans un véhicule adapté, vers les cliniques, hôpitaux ou encore maisons de retraite. Il est à la fois auxiliaire de soins et transporteur spécialisé, s’occupant de la personne concernée, surveillant son état et s’assurant de son confort. Il doit savoir effectuer les premiers secours. Sang-froid, réactivité, bonne condition physique, sens de l’observation et de l’écoute sont nécessaires pour exercer ce métier. Mais comment devient-on ambulancier ?
Première étape : remplir les pré-requis
Avant de commencer à suivre une formation d’ambulancier, en plus de justifier de la détention d’un permis de conduire B depuis au moins trois ans, il faut fournir deux documents :
– l’attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’ambulance, délivrée après examen médical ;
– l’attestation de formation aux gestes d’urgence de niveau 1 ; celle-ci doit être en cours de validité.
Deuxième étape : passer les épreuves d’admissibilité
Si aucun diplôme n’est requis pour s’inscrire à la formation d’ambulancier, il faut néanmoins justifier de certaines compétences par la passation d’un examen. Celui-ci se compose de deux épreuves écrites, l’une de français et l’autre d’arithmétique, chacune notée sur dix points, et d’un entretien avec un jury. S’il est recommandé d’avoir au moins le niveau troisième, nombreuses sont les personnes désireuses de suivre une telle formation à posséder le baccalauréat ou un diplôme dans le secteur sanitaire et social, de type CAP. Par ailleurs, il est obligatoire de participer à un stage d’initiation d’une durée de 140H, qui se déroule au sein d’une société d’ambulance.
Troisième étape : obtenir le diplôme d’État
Un diplôme d’État (DEA) est nécessaire pour l’exercice de cette profession. Il s’obtient après une formation de deux à quatre mois, selon qu’elle se déroule à temps plein ou à temps partiel. Au total, elle s’étale sur 630 heures. La majorité de la formation est constituée de cours théoriques. Elle s’achève par un stage de cinq semaines en totale immersion dans le métier. Cette formation est payante, mais une partie de son coût peut être pris en charge par des organismes d’État.
Quatrième étape : postuler dans le privé ou le public
Le métier d’ambulancier peut s’exercer soit dans le secteur privé soit dans le secteur public soit encore pour des organismes comme la Croix-Rouge française. Certaines offres d’emploi demandent en complément du diplôme d’ambulancier celui d’aide-soignant ; valider ce second diplôme est un plus pour décrocher rapidement du travail. Il est aussi possible de s’installer directement en libéral, à condition d’obtenir agrément délivré par les services de préfecture et d’acheter un véhicule (ambulance ou véhicule sanitaire léger) conforme aux normes actuellement en vigueur.