Dans la mesure où elle corrige le décollement du pavillon de l’oreille et qu’elle reforme son pli, et où (en tant qu’intervention de chirurgie réparatrice), elle est prise en charge par la sécurité sociale (et par certaines mutuelles), l’otoplastie est une opération courante. Alors pourquoi, et surtout comment peut-on y avoir recours ?
Quand on est las de se trouver un air d’éléphant, que l’on est sujet à des railleries quotidiennes, qu’on se sent de plus en plus mal dans la peau de son propre visage, et qu’on souhaite se donner un aspect plus gracieux (tout en restant naturel), on commence par en parler avec l’un des presque mille spécialistes français de la chirurgie esthétique et plastique, et on pèse le pour et le contre d’une éventuelle intervention.
La teneur de l’intervention.
Une fois l’entretien médical approfondi passé et la décision prise, on se prépare à une intervention légère, sous anesthésie locale, avec hospitalisation ambulatoire. En cas de menues douleurs, on bénéficie de la prescription d’antalgiques. Après l’opération, on porte un bandeau de contention pendant environ 1 mois, les fils se retirant d’eux-mêmes dans les deux à trois semaines qui suivent l’intervention.
Les suites opératoires.
L’otoplastie n’affectant pas le moins du monde l’audition, certains troubles de la sensibilité peuvent néanmoins se manifester de façon purement transitoire. Et côté cicatrisation, mieux vaut éviter le soleil et se protéger à l’écran total durant les mois suivant l’opération. Le résultat définitif n’apparaissant qu’au bout de quelques mois, il faut laisser le temps aux tissus de s’assouplir et à l’éventuel œdème de se résorber avant de pouvoir dormir tout à fait tranquillement sur ses deux nouvelles oreilles.